Mlle Odile AMBRY
Tout d abord j ai été très impressionné par la densité qui est en vous. Vous êtes en même temps une épée, un chevalier, un tamis et une rose, une sorte de « bombe textuelle » orpailleuse des mots….allez ça suffit !!!
Vous le devinez, je suis le TGV Libanais ….
J ai assisté au second débat sur le thème média et ONG au salon des solidarités, et la question qui revenait en fond de débat était : « la vérité doit elle être dite ? »
Voila le type de problématique qui nous dévie de l’essentiel ; comme il y a des leurres d’avion de chasse ; il y a des leurres d’esprit.
Le problème ne se pose pas en terme de vérité….il y a autant de vérité que d’individu.
La vérité a toujours été l’argument moteur de tous les extrémistes.
La vérité est ce qui est propre à l'individu.
Le problème se pose en terme de responsabilité, de niveau de responsabilité et surtout de la capacité à chacun d’établir sa densité de responsabilité.
Vous trouvez une peau de banane sur la rue ? Quel est votre niveau de responsabilité si vous ne la ramassiez pas, et qu’une vielle femme se fracture le col du fémur en y glissant ?
la responsabilité est ce qui est propre à la collectivité.
Le sens de la responsabilité est ce qui unit les hommes, celui de la vérité, ce qui les déchire.
En écologie , en politique de développement , en période de guerre, en situation d’ urgence ….dans la rue , chez notre voisin quand il a faim, alors qu’on gaspille de la nourriture à volonté !! Dés qu’on pose le problème en terme de responsabilité, et non en terme de vérité, on crée en soi la dynamique du changement, donc de l’action, donc du regard qui ne se dérobe pas…
Quelle est la responsabilité du journaliste qui ferme les yeux de peur de perdre son travail ?
Amicalement
votre dévoué Ibrahim
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